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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 09:02

Ce n'est pas que Dieu n'ait pas LE POUVOIR de toutes choses, mais là comme ailleurs il ne veut pas faire sans respecter notre liberté, sans notre réponse personnelle à ce qu'on apprend qui peut être obtenu de/par lui.

(Cet article fait suite à celui-ci)

"Je leur donnerai un même coeur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau ; J'ôterai de leur corps le coeur de pierre, Et je leur donnerai un coeur de chair,20 Afin qu'ils suivent mes ordonnances, Et qu'ils observent et pratiquent mes lois ; Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu.21 Mais pour ceux dont le coeur se plaît à leurs idoles et à leurs abominations, Je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête, Dit le Seigneur, l'Éternel." La Bible, Ezéchiel 11.

Voilà ce que le Dieu vivant et vrai peut nous faire :
- nous donner un coeur de chair, pour que nous soyons des enfants légitimes de Dieu, rachetés par la foi au sang du sacrifice rédempteur, adoptés par Dieu afin de devenir une image restaurée, rénovée, de sa réalité ; un reflet de Dieu dont Jésus fut la première manifestation et modèle ;

- sinon nous abandonner aux penchants de nos coeurs qui aiment des idoles et des abominations là où on devrait (chercher à) connaître le Bien et Celui qui en est la source.

On voit qu'il dépend a) de Dieu de nous faire grâce s'il le désire, mais aussi b) de nous que nous lui donnions accès en rejetant le mal sous quelques formes que ce soit - que nous lui trouvons plaisantes.

COMME LE ROI DAVID
Le roi David n'a pas fait que des bonnes choses : adultère, meurtre - c'est déjà pas mal -, même si par ailleurs il avait un comportement général qui plaisait à Dieu. Son comportement résultait de son éducation, donc des gênes de ses parents et encore de leur sérieux à s'être occupés de lui, à en faire un homme
.*
Mais quand il pèche, quand il succombe à la tentation jusqu'à en arriver à tuer le mari de la femme qu'il a mise dans son lit, il voit le fond de sa nature. Il voit que l'éducation, la socialisation, n'a pas eu de force face à la situation de séduction qui l'a fait tomber.
Coucher avec la femme d'un autre, pas grave dira-t-on aujourd'hui, dans l'aujourd'hui où l'éducation est remplacée par la primauté de la recherche du plaisir perso ! Mais Dieu ne le voit pas comme ça ! Il ne permet pas que l'enfant conçu dans cette union vive. Ainsi il nous arrive des catastrophes mais - malheur supplémentaire - on ne sait pas les lier - en tant qu'effets - à leur cause. Cela s'appelle aveuglement, ou marche dans les ténèbres, loin de Dieu (qui est lumière).
Alors comme David (malgré toutes ses valeurs par ailleurs) est de la même nature que nous - un pécheur ayant besoin de la grâce, du pardon de Dieu -, il lui faut Nathan, un prophète que Dieu lui envoie, pour l'éclairer sur ce qu'il a fait. Parce que son coeur ne portait pas de lumière en lui-même.
Et ainsi beaucoup de gens dont on peut dire qu'ils ont "bon coeur", sont en fait, malgré leur "bon fond", sans force pour réagir de la bonne façon quand une tentation ou un incident ou un accident leur tombe dessus. C'est dans ses moments qu'on juge de quelqu'un ; c'est dans ces moments qu'on peut aussi juger de nous-même... si du moins une lumière se fait (par quelqu'un ou par Dieu lui-même ou par la Bible) sur ce qu'on a fait de mal sans le réaliser.
Et quand David VOIT ce qu'il a fait - la Bible parle "d'écailles qui tombent des yeux" - il peut être ce texte - une prière - (devenu le psaume 51)... que nous pouvons faire nôtre si nous la disons avec la même droiture de coeur que David quand il l'écrivit :
"1 Au chef des chantres. Psaume de David. Lorsque Nathan, le prophète, vint à lui, après que David fut allé vers Bath Schéba. O Dieu ! aie pitié de moi dans ta bonté ; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions ;2 Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché.3 Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi.4 J'ai péché contre toi seul, Et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.5 Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché.6 Mais tu veux que la vérité soit au fond du coeur : Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi !7 Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.8 Annonce-moi l'allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront.9 Détourne ton regard de mes péchés, Efface toutes mes iniquités.10 O Dieu ! crée en moi un coeur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé.11 Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton esprit saint.12 Rends-moi la joie de ton salut, Et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne !
13 J'enseignerai (alors) tes voies à ceux qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi.14 O Dieu, Dieu de mon salut ! délivre-moi du sang versé, Et ma langue célébrera ta miséricorde.15 Seigneur ! ouvre mes lèvres, Et ma bouche publiera ta louange.16 Si tu eusses voulu des sacrifices, je t'en aurais offert ; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes.17 Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit.18 Répands par ta grâce tes bienfaits sur Sion, Bâtis les murs de Jérusalem !19 Alors tu agréeras des sacrifices de justice, Des holocaustes et des victimes tout entières ; Alors on offrira des taureaux sur ton autel."

Au verset 11, celui/celle qui commence juste ici à faire la paix avec Dieu, à chercher obtenir son pardon pour la 1ère fois, peut dire : Ne me rejette pas loin de ta face, Mets en moi ton Esprit saint.12 Donne-moi la joie de ton salut, Et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne !

UN COEUR MAUVAIS, MAIS dans la mesure du possible DROIT
A la suite on voit que de notre part Dieu n'attend de sacrifice (ce qui nous coûte) que ce coeur méchant qui est le nôtre qui s'humilie, est contrit, malheureux d'avoir fait du mal (à Dieu et/ou contre quelqu'un).
Je le redis : la seule bonne chose qui peut venir de notre coeur naturel (adamiquement déchu), c'est la droiture, l'intégrité, savoir reconnaître ce qu'on est de misérable, d'insuffisant, de vaincu par le mal, de mortel, de fourbe ou vicieux...
Un coeur que Dieu même ne peut pas améliorer ; qu'il doit changer ! Alors à combien plus forte raison nos bonne intentions, nos résolutions, nos efforts, nos suivis psychologiques... ne nous changeront jamais... en bien !
"Bâtis les murs de Jérusalem", cela veut dire : Construis autour de mon âme des murs qui barrent la route aux pensées malsaines de ce monde, aux effets de ce que je vois ou entends sans le chercher, qui est mal.

Mais quand on parle de confession de nos fautes et du pardon de Dieu, on ne peut finir sans référence à un sacrifice. C'est là une règle éternelle. Et ainsi c'est pour rendre possible en nous l'opération psycho-cardiaque (qui consiste pour le Saint-Esprit a nous donner un coeur nouveau, différent), que Jésus a été - a accepté de devenir -  le sacrifice nécessaire satisfaisant pour apaiser la justice divine.
Jésus en tant que Parole éternelle de Dieu encore non incarnée : "Après avoir dit d'abord : Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi religieuse donnée à Moïse),9 il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde.10 C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés,12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu,13 attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied.14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.15 C'est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit :16 Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs coeurs, Et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute :17 Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités...
21 et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu,22 approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure." Lettre aux Hébreux chap. 10.

Ainsi est le fondement de la foi qui sauve, qui établit dans une relation effective, vivante, d'esprit à Esprit, avec le Dieu d'Adam, de Noé, d'Abra(ha)m, de Jésus (en tant que fils de l'homme).

Soyez sauvé-e ! Il dépend (aussi) de vous...

______
* Cette histoire ici

 

 

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 10:59

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Si vous ne connaissez pas la parabole biblique dite du fils prodigue, vous pouvez la lire ici.

Y a-t-il encore des fils prodigues aujourd'hui ? Certainement !

- En voici un qui a envie de revenir : il vient de sortir de prison, où il a eu le temps de réaliser que le braquage de buraliste c'est pas la voie ; en regardant une famille qui passe il se met à pleurer...

- Un autre est encore en proie à la défonce. partagé par le milieu, déchiré entre ce qui le pousse à se piquer encore et encore et ce qui en lui ne voudrait pas, ne voudrait plus. Il voudrait mourir mais il ne peut s'y résoudre...

- Une autre un enfant sur le bras, marche vers un besoin de lumière dont elle ne sait toujours pas si elle existe, si on peut en trouver ici-bas, qui réchauffe le coeur plus que seulement le corps...

- Cet-te autre est célèbre, on l'aime, on la désire, on l'envie, on l'adule... Trois enfants qu'il-elle aurait pu avoir ont fini dans des poubelles thérapeutiques. Mais il-elle apporte tant à ceux pour qui il-elle est une icône - plaquée or ou platine, mais à l'intérieur de bois, parfois de paille et parfois de fer, bouffées de chaleur et sueurs froides, que des vagues d'angoisse n'épargnent pas, submergent quelquefois à mourir...

- Et lui encore, qui revient avec une compagne enceinte, qu'accompagnent deux autres enfants qui ne sont pas de lui...

Dieu va-t-il recevoir cette armée de bras cassés, de têtes lourdes et vides à la fois, de blessés et invalides de quelle drôle de guerre ?...
De loin il les voit. Il entend même les soupirs inexprimables. Le dieu Père Créateur initial voit parmi cette horde de miséreux, pauvres ou financièrement riches, chacun de ces enfants perdus qui n'ont plus sous les pieds de routes praticables, plus de chemins détournés, buissonniers, qui puissent encore les séduire.

Leur père à tous ne fait aucun reproche, ne pose aucune question… Il les voit de loin sur le seul chemin possible qui leur tend les bras du retour à la maison. Et ce père se met à courir à leur rencontre. Il ne fait acception de personne. Il se met à courir vers son fils, vers sa fille, à l'encontre des codes sociaux et religieux : Parce qu'il est Dieu il a le droit de le faire. Lui seul a tous les droits, dont celui de nous aimer follement, parce que son amour inclut sa justice, qui a déchiré et crucifié sa propre chair pour qu'il ait le droit de nous aimer encore. De nous aimer malgré qu'on ne ressemble plus à rien (de divin) ; malgré qu'on n'ait pas encore tout compris et qu'on ne méritera jamais rien qui nous fasse obtenir les bienfaits de cet amour : depuis la venue et la mort de Jésus, Dieu peut nous aimer par pure grâce.
Au lieu d'accabler le fils, la fille prodigue qui lisant s'approche de lui, le Dieu Père répand abondamment son amour pour son enfant !

Entendez ici votre prénom :                 , votre père céleste vous accueille les bras ouverts. Vous pouvez venir à lui sans crainte : vos larmes sont témoins de votre repentance, de votre regret de n'avoir pas voulu entendre parler de sa maison quand tout allait bien. Elles lavent votre amertume de ne être resté-e dans sa maison, ou de ne même pas y avoir penser par vous-même.

Dieu ne vous a pas attendu-e pour vous gronder ou vous interroger. Non, il s'approche très vite de vous ! Le sentez-vous s’approcher, le sourire aux lèvres, des larmes dans les yeux, son amour déjà vous touchant, ému autant que vous de vous retrouver ?
Vous êtes tellement aimé-e de Dieu !

Ce que Jésus dit ainsi en une seule phrase : Dieu a tant aimé le monde (l'humanité perdue loin de lui, dont nous sommes tous et chacun), qu'il a livré à la mort son fils unique, le plus aimé, afin que (votre prénom :                          ) croit en lui - et par là ne périsse pas -, mais qu'il-elle ait la vie éternelle. (Jean 3.16).

C'est tout le bien que je vous souhaite et pour quoi je prie.

Je te donne ma vie

Permets-moi de t'exprimer

Dans ta présence

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 12:34

Suite de l'article lisible ici (les textes en vert sont des liens)

B.2 - NOURRITURES SPIRITUELLES
Jésus a dit : "J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ?
34 Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble."
En l'occurrence il vient de passer du temps avec une femme samaritaine dont il a touché le coeur à conversion (Evangile selon Jean ch. 4). C'est la volonté de Dieu que "tous soient sauvés" de la perte de cette conscience personnelle qu'on a d'exister en tant que création/créature/personne unique et différenciée parmi tout le reste. Ce salut des âmes humaines - notre salut - est appelé génériquement "la moisson" (de Dieu)* dans la Bible. C'est ce qui les détourne du Séjour des morts** dont Satan tient les portes.
C'est donc pour un-e chrétien-ne authentique une vraie nourriture que d'annoncer autour de lui/elle comment on peut sauver notre âme de la perdition éternelle en acceptant la vie de Jésus
- comme moyen de notre mise en contact et communion avec Dieu,
- comme moyen d'entretenir (comme j'ai dit précédemment) la vie éternelle divine qu'il nous a donné (quand c'est fait) de recevoir.

Et donc que produit le fait de se nourrir spirituellement d'une manière ou d'une autre ? Cette nourriture, à ses trois niveaux d'effets,
- nous maintient en vie ;
- nous fortifie, nous redonne des forces quand on s'est affaibli ;
- nous protège, comme manger contribue à nous protéger en entretenant ou en renforçant nos forces/barrières immunitaires et nos forces réparatrices quand c'est nécessaire. Ces forces du plan physique figurent ce que sont, aux plans psychique et spirituel,
la foi et l'espérance ;
- nous fait du bien. Comme en mangeant on a à la fois le plaisir psychique par les capteurs du palais et de la langue (hum, c'est bon !), et le bien que constitue la santé (bonne santé physiologique), en se nourrissant de vérités, connaissances et expériences spirituelles, on se fait du bien au plan de l'âme (satisfaction intellectuelle) comme au plan de l'esprit (vitalité en soi et pour l'action).

Cet article est plutôt adressé à ceux qui sont venus au monde... de (l'Esprit de) Dieu, nés de et pour sa création suivante - qui est en germe dans les coeurs qui ont cru et encore à venir en plénitude.
Mais quiconque n'est encore qu'en gestation parmi les douleurs de contractions de ce monde matériel malade et finissant, peut sentir-là des frémissements d'une vie qu'il n'a pas mais qui lui est encore possible, comme complément de la vie insuffisante en soi de son corps et de son âme... A qui je dis : Cherchez, et vous trouverez ! Ayez l'amour de la vérité, et vous pourrez la recevoir. Venez à Jésus, et il ne vous mettra pas dehors : il répondra d'une manière ou d'une autre à votre approche. Matthieu

DE L'ETABLE AU TEMPLE !
"Tout est bien qui finit bien" dit le proverbe - ce qui est vrai en tout cas avec Dieu. Car la bonne fin de cette histoire - potentiellement de notre histoire personnelle - c'est que l'étable et la mangeoire sont destinés, par la grâce de Dieu et notre foi, à devenir des habitations plus solennelles : des temples !*** Ce que l'apôtre Paul dit ainsi à des chrétiens nés de Dieu : "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu...?20 Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. "
Et " Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes."

Bien cordialement en Christ.

Un chant motivant
 

_________
* On a aussi dans la Bible l'image de la pêche
** ce que la religion catholique a déformé en purgatoire.
*** Ainsi, puisque depuis le début il y a forcément des odeurs sous-jacentes aux espaces évoqués, voyons encore ce verset qui confirme sans ambage ce qu'on a abordé ici : "Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent :16 aux uns, une odeur de mort, donnant la mort ; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. -Et qui est suffisant pour ces choses ? -17 Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs ; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu."

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26 décembre 2016 1 26 /12 /décembre /2016 11:02

Cet article fait suite à celui ici....

B - NOURRI DE LA VIE DE JESUS
C'est tout le sens de sa mise dans la crèche - en réalité une mangeoire pour animaux - après sa naissance.
C'est un raccourci de langage que de dire que la mangeoire est notre moi ! On comprend que la mangeoire est plus précisément notre corps (physique), par quoi notre être intérieur peut être alimenté concernant ses dimensions propres (psychique et spirituelle). La comparaison, ou plus exactement la correspondance est donc juste et préci(eu)se entre ce temps de la venue dans notre monde matériel de Jésus, et ses venues ultérieures par son Esprit dans l'univers intérieur dont notre conscience personnelle est le point culminant.

Ainsi Jésus est né pour donner sa vie pour nous comme une nourriture - et il l'a fait jusqu'au bout.
Car NOUS AVONS CHACUN BESOIN D'ÊTRE NOURRI DE LA VIE MÊME DE DIEU*... si du moins nous voulons ne pas mourir de la seconde mort. Apocalypse

La correspondance donc se poursuit, qui nous est compréhensible - dans toute sa logique - au plan spirituel comme physique : après être né, le bébé a besoin d'être nourri le restant de sa vie terrestre par des aliments de ce monde. Pareillement, après être né-e de Dieu, vous comme moi avons besoin de nourrir cette vie nouvelle en nous, cette vie de notre esprit activée par l'Esprit de Dieu, ce qui est la vie éternelle, et ce qui forme le fond de notre identité la plus personnelle et durable (psychique).

Ainsi quelqu'un qui est né spirituellement, non seulement vit de la vie de l'esprit né dans son étable - nettoyé*... -, mais encore a soif et faim de nourriture solide venant du Ciel, qui correspondant à cette dimension supplémentaire de sa vie.
C'est le sens de cette parole, énigmatique pour les religieux (d'alors et peut-être encore de maintenant), que dit Jésus au chapitre 8 de l'Evangile selon Jean : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.48 Je suis le pain de vie... 50 C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes.54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.57 Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement."

 


Pour appuyer cette exhortation à comprendre et apprendre à se nourrir de Jésus, il a aussi institué un mémorial : la Sainte-Cène ou Repas du Seigneur, inaugurant cette pratique lors de son dernier repas (nocturne), qui était aussi le repas plus que symbolique de "la Pâque" : On lit cette ordonnance intemporelle ici.

C'est ainsi que Jésus va devenir l'agneau qui devait être sacrifié pour la rémission des fautes pendant la nuit de la sortie d'Egypte au temps de Moïse, ultime mouvement divin vers la rédemption de tous les hommes dont l'Eternel-Dieu - qui a de la suite dans les idées à travers les époques - avait aussi fait allusion de manière étonnante auprès d'Abraham (Genèse 22). La première expression de la nécessité d'un sacrifice rédempteur (expiation et propitiatoire envers quiconque y croyant s'en approprie les vertus) remontant à l'origine de la chute adamique : "L'Éternel-Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit." (Genèse ch. 3, v. 1 à 21)...

 

On apprend tous à manger pour nourrir notre corps. De même pour nourrir notre âme (avec ses capacités et potentialités que sont l'intellect, la mémoire, les affections, la volonté), on apprend, notamment par l'école et tous les contacts avec notre environnement physique et psychique. Et tout pareillement il faut à l'esprit en nous des nourritures qui lui correspondent pour grandir en vitalité, en foi, en amour, patience et autres attributs spécifiques à l'Esprit.

Dans ce cadre de la connaissance, on peut se souvenir de la parole toujours actuelle de Montaigne qui avertit qu'"il vaut mieux des têtes (mot qui traduit notre conscience du Réel) bien faites (ce qu'on peut traduire par équilibrée) que des têtes bien pleines (ce qu'on continue bien malencontreusement à faire...)."

Pour bien faire donc, on va se nourrir de Jésus, et ce en ce qu'il est de plus puissant en lui-même : Parole de Dieu. C'est ce qu'il est en lui-même dès avant que tous les mondes soient créés, et c'est ce qui a été donné à des hommes d'écrire de la part de Dieu. Il s'agit globalement de ce qui forme la Bible** ; mais encore de beaucoup d'autres paroles (dites, écrites ou même reçues en pensée) qui peuvent venir à nous de diverses manières de la part de Dieu : des paroles ou images essentiellement caractérisées par leur à propos.
Globalement, on va se nourrir ainsi de Jésus, directement ou indirectement, comme on trouve écrit dans le livre de la création de l'Eglise (Actes des Apôtres, au chapitre 2) : "Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes.42 Ils persévéraient
- dans l'enseignement des apôtres (pour nous le Nouveau Testament),
- dans la communion fraternelle (les rencontres entre chrétiens),
- dans la fraction du pain (le repas figurant et rappelant le don de toute sa vie par Jésus - dont j'ai parlé plus haut),
- et dans les prières."

Cela n'a pas à être suivi comme un légalisme, comme le contenu d'une religion à pratiquer absolument pour plaire à Dieu ; mais doit être vécu dans le désir que crée la vie même de l'esprit en nous, selon que notre esprit (quand il est vivant, vivifié) aspire aux choses de l'Esprit, est attiré par ce qui me donne - au final à moi en tant que "moi-je", mon être "psycho-spiritualisé" - sa force pour être et demeurer dans la foi qui contribue à mon salut éternel.
Cette construction du moi-je que je suis - déjà et toujours en train de devenir - ne sera révélé dans son éclat qu'après son périple terrestre, parcouru dans ce corps mortel, au coeur des dualités. En attendant je le vis de manière dynamique : Moi - la mangeoire et l'animalité qui mange -, m'alimentant du meilleur pour le devenir*** ; Moi dont le coeur d'abord étable a été purifié, apparait progressivement sanctifié, éclairé, amplifié par le pardon divin, par des délivrances et autres expériences spirituelles transformantes...

à suivre...

Soyez béni-e en cette fin d'année - et à la suite -, n'oubliant pas que si le corps a besoin de nourriture
1/ Trop c'est trop... et il vous rendra son mécontentement si vous écoutez plutôt le plaisir du palais et des papilles que celui de l'estomac et autres organes sensibles à leur façon,
2/ et aussi l'esprit a besoin d'un contact avec ce qui le concerne et le vivifie...
Je vous embrasse dans l'amour du Sauveur.

__________
* Ce développement relative à la venue de Jésus dit encore, pour qui ne l'a pas personnellement réalisé ou vécu en lui-même, que Jésus est bien Dieu - incarné, descendu dans un corps humain. Il dit aussi l'équivalence qu'il y a entre Jésus Dieu fait homme et l'Esprit de Dieu - qui est une autre expression de la Divinité (Dieu Un et multiple en même temps...).
** 2Timothée 3.16 - Hébreux 4.12 - Matthieu 4.4 - Marc 13.31 -
*** Philippiens 4.8

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 10:03

Dieu fait bien souvent les choses en tant que réalité immédiate, avec le sens premier de la réalité qu'est la chose apparue, et en même temps comme image figurative d'une autre réalité, quelque part similaire mais aussi différente, plus ou moins profonde, plus ou moins générique, en tout cas décalée dans l'espace et le temps.


C'est ainsi que
A - la naissance de Jésus dans une étable (écurie),
B - placé dans une crèche (mangeoire),
est aussi l'expression de ce qu'il voudra par la suite - c'est-à-dire pour nous maintenant :
 

A - NAÎTRE EN NOUS, par son Esprit - comme il fut déposé initialement par le même Esprit dans le sein de la jeune Myriam - Marie. Naître dans l'écurie de notre coeur ! Pas très flatteur pour nous que cette comparaison ! Qu'en est-il de la dignité dont nous aimons nous revêtir les uns les autres !?... alors justement que Dieu voit nos coeurs comme des étables, avec de la paille souillée, des excréments, des odeurs ou chaleurs animales ! Osons regarder de la sorte !

Voyons, observons objectivement, découvrons, ce que Ce nouveau-né vient, par le cadre physique qui accueillit sa naissance, nous révéler de fondamental quant au cadre psychique (notre âme) dans lequel il veut poursuivre sa conquête sur le mal possédant la terre et nous-mêmes. Ne voit-on pas dans ce coeur profond de nous-même, sous la lumière et dans les coins les plus obscurs :
- des mensonges ? De la tromperie et autres diverses manières de dire faux, de ne pas être vrai en face de l'autre - et sans le savoir contre nous-même ? Avant, j'avais cette capacité extraordinaire, outre de mentir, de dire même ce que je ne savais pas, comme si je le savais !
Ainsi on veut (même peu consciemment) passer pour plus qu'on est. Ou cacher une situation trouble, injuste, inavouable. Ou encore se tirer de situations où on n'est pas à notre avantage, où on risque d'être découvert... comme ressemblant peut-être plus à un cochon ou une truie qu'au beau cheval ou à la douce biche qu'on voudrait paraître...

- de la jalousie dans nos coeurs, des sentiments réactifs des plus surprenants parfois, quand on voit quelqu'un tourner autour de celui ou de celle qu'on aime, avec la peur qu'il nous le ou la prenne. La jalousie a initié des drames terribles, ce qu'on appelle crime passionnel par exemple, actes de violence inconsidérés ou même froidement réfléchis. Car la jalousie a cette capacité terrible de faire perdre la raison (même aux plus socialisés), d'induire la vengeance quand le mal qu'on nous a fait parait insupportable, au point qu'on doit faire payer nous-même...

- On peut aussi facilement être mesquin, médisant, voire calomnier. Qui n'a jamais critiqué de manière négative, condamné quelqu'un auprès d'autres personnes alors qu'il aurait mieux valu se taire ? Même malgré une bonne éducation à la sociabilité, la critique qui met la faute sur autrui nous colle bien souvent à la peau. Depuis Adam et Eve, on voit toujours premièrement la paille dans l'oeil de l'autre plus que la poutre dans le nôtre ! ce qui est souvent la même pièce vue en perspective. On dit aussi que montrer quelqu'un du doigt (de l'index), c'est tourner les 3 autres doigts dans notre direction.
Et donc dans ce coin aussi ça sent mauvais chez nous, au plus profond de nous-même et jusqu'à exhaler nos odeurs alentour. Rejoignons donc le diagnostic plus général encore de Jésus au sujet de notre coeur/étable (rapporté par Marc ch. 7) "Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l'homme ne peut le souiller ?19 Car cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, puis s'en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments.20 Il dit encore : Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme.21 Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres,22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie.23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme."
Or "pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort." Apocalypse

Mais chacun de nous sait bien ce qu'il en est de son propre coeur, dès lors que Dieu s'approche de nous ou que nous nous approchons de lui ! (et c'est encore parler sans les addictions de toutes sortes qui généralement viennent s'ajouter à nos penchants ou pratiques préjudiciables pour que nous réalisions mieux notre condition de vie sans Dieu).
Il vaut donc mieux accepter de se voir le plus tôt possible - car demain ou l'heure qui vient n'appartient à personne de la terre - comme Dieu nous voit, que de se croire encore être quelqu'un qui n'a pas besoin de Dieu (selon cette autre parole de Christ).

La SOLUTION !?... est simple :
"Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 10 Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous." 1ère lettre de Jean.
Actes des Apôtres ch. 2, vers. 38 et sv.
Actes ch. 16, v. 31 et sv.
Ici une prière-guide pour aider à venir à Dieu afin de naître de lui.

B - ÊTRE NOURRI DE SA VIE
à suivre...

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 11:36

Après quelques décennies d'existence terrestre où mes yeux aimèrent puis se détachèrent des appétits les plus matérialistes, il reste que rien n'est plus beau que l'amour.

Mais voilà ! Au-delà du mot, au-delà de l'acquiescement qui peut nous réunir, la question n'est pas : Qu'est-ce que l'amour ? - le définir par des mots ne peut certainement qu'en réduire la réalité à un concept -, mais : Quelles sont les conditions favorisant et permettant que l'on aime ? C'est-à-dire que j'aime jusqu'à indépendamment des contingences ou considérations terrestres. Que j'aime tout court, en soi ! C'est-à-dire non à partir d'un objet particulier qui déclenche que je l'aime, mais d'un amour qui aime à partir de lui-même, dont la combustion en moi - car l'amour est un feu - dépend d'abord du fait qu'il est là - ou pas : l'amour est une habitation de l'existant.

C'est une fusion qui s'opère dans notre être le plus intérieur - dans notre esprit en communion avec l'Amour qui est, que la Bible appelle Dieu (avant de lui donner un nom d'accès plus personnel). Ce qui fit écrire à "l'apôtre de l'amour" comme on l'appelle parfois, Jean : "Dieu est amour". Mais il n'est pas que... amour ; sinon on pourrait aussi dire l'Amour c'est Dieu, ce qui est une particularité de l'Être de Dieu, mais non sa totalité. Ce qui fait aussi que la permanence, l'immuabilité que Dieu est en tant qu'Amour, n'est pas, de notre côté, un partage aussi permanent. Pourquoi ? parce que d'autres éléments de ce que Dieu est aussi, doivent devenir notre partage, si nous voulons connaître un amour défendable face à ses immanquables ennemis.

Pour avancer dans cette connaissance - dont la finalité est que nous devenions amour, c'est-à-dire que l'amour qui est Dieu demeure en moi -, il faut lâcher (de) nos pré-jugés, toutes sortes de pensées conditionnantes fausses (notamment sur la réalité de Dieu) car l'amour ne peut être sans vérité, c'est-à-dire là où il y a du mensonge (et à un degré moindre des erreurs ou de l'ignorance que la conscience ne peut discerner).
Ainsi le Bien qu'est l'amour a besoin du Bien que sont les vérités en soi, dont celles sur Dieu. C'est pourquoi Jésus insiste régulièrement quand il parle, disant en préambule : "En vérité, en vérité, je vous le dis..."

La et les vérités expriment une justice particulière : La justice, la justesse même, est un autre Bien, sans quoi l'amour ne pourra subsister. Concrètement, que dans un couple s'immisce entre les conjoints du mensonge, en commençant parfois par des dires approximatifs, évasifs car à la limite du prononçable, un manque de justesse donc (comme des demi-vérités), est l'amour même le plus brûlant, le plus profond, va prendre du plomb dans l'aile. Et il se portera de plus en plus mal si des injustices d'en mêlent. Cela semble rien que de prendre dans les fournitures de bureau de l'entreprise un stylo ou une cartouche d'imprimante, un outil ou un peu de matière qu'on sort d'un l'atelier, une note de frais truquée... Autant de gains mesquins, de détournements qui semblent insignifiants, mais qui ont des conséquences qui s'étendent bien au-delà de l'utilisation qu'on peut faire de ces choses chapardées, détournées, "empruntées", volées, parfois même sur fond d'une justification... qui n'excuse rien ! On ne rend pas le mal par le mal, et depuis toujours "qui vole un oeuf vole un boeuf". Le vol est une injustice, et parfois on crie à l'injustice pour ce que nous voyons qui se commet contre nous, mais sans voir que nous-même nous commettons à notre niveau, de notre place, quelque injustice. Et cela l'amour en nous le sait, le vit, et comme un oiseau à la fois fort et fragile, il perd de sa force quand nous nous perdons loin de ce qu'est la vérité et la justice de comportement....

Or qu'est-ce qui est important ? De récupérer par fraude un beau couvert dans un resto ou de payer un peu moins d'impôt en falsifiant une déclaration. J'ai fait ce genre de choses avant d'être rendu par l'Esprit de Dieu sensible à la vérité,à la justesse, à la valeur transcendante et à la fragilité de l'amour quand on le mélange en nous avec le mal. Et les crises et autres conséquences indirectes n'ont pas manqué de venir telles des jugements sur mon ou notre comportement...

Et puis il y a un ennemi des plus subtils de l'amour - et cela peut paraître curieux : (ce que peut devenir) la sexualité...
Depuis Adam à qui Dieu donna la femme comme "os de ses os et chair de sa chair", il nous a donné la sexualité comme cadeau de l'amour. Encore faut-il ne pas permettre aux démons d'être parmi nos ébats amoureux. On voit comment cela est possible en lisons ce qui se passa sur terre jusqu'à un développement que Dieu jugea de la plus sévère des manières au temps de Noé. livre de la Genèse ch. 6, vers. 1 à 8 où les démons sont appelés "fils de Dieu". C'est en ce sens que l'apôtre Paul divinement inspiré fait la recommandation suivante même aux couples mariés : "Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères." (lettre aux Hébreux ch. 13).
Comprenons avec intelligence que si Dieu a pris la peine de nous faire transmettre des écrits au contenu immuable, c'est qu'ils sont importants pour notre bien, pour nous garder dans la liberté en vis-à-vis des forces asservissantes du Mal qui ne cherchent qu'à nous maltraiter, juger, condamner, accaparer, jusque dans le filet que constitue pour les âmes défuntes le Séjour des morts.

C'est pourquoi, si vous êtes là à la frange où vous pouvez avoir à choisir entre ce qui est Bien et ce qui est Mal, choisissez le Bien car c'est la vie - dont la préservation de l'amour -, et non ce qui est Mal car c'est le retrait de la vie - dont la mort de l'amour, son extinction, voire jusqu'à une mort physique prématurée (j'en suis passé bien près il y a bientôt quatre décennies, et qui peut dire s'il reviendra de là s'il lui arrive de se trouver subitement à la lisière de ce monde !?)...

Si on ne respecte pas la valeur de l'amour de ce côté-ci, comment pourra-t-on entrer dans l'Amour permanent qu'est Dieu dans sa sphère éternelle ?
On va encore voir une autre sorte d'ennemi de l'amour demain...

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 21:08
"CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE QU'IL A DONNE SON FILS UNIQUE (JESUS) AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI NE SOIT PAS PERDU...

Par là Jésus dit que si nous ne croyons pas EN LUI - autrement dit : si nous ne croyons pas en Dieu PAR LUI -, on est perdu ! Mais qu'est-ce qui est perdu ?

Il faut revenir au fait que créés à l'image de Dieu, nous sommes chacun une entité à la fois Une et Pluriel. Essentiellement Une mais aussi fondamentalement Multiple, savoir que nous sommes une âme dans un corps et potentiellement un esprit joint à cette dualité (dualité que la Bible appelle "la chair", par opposition à l'esprit dont l'origine est Dieu lui-même)

Ce que menace le plus gravement ruine, déstructuration**, perdition, anéantissement, c'est notre âme, dit Dieu. Car le corps est davantage un véhicule que son conducteur. Notre moi ou moi-je, ce qui fait notre ego, c'est la disposition psychique développée dans l'âme - elle-même émergence du corps et en lien avec lui par le sang - est-il écrit dans le Lévitique 17.11). Ainsi notre être (ou existant) le plus possiblement permanent, est de nature psychique (du grec psuché qui est l'âme), et donc ne saurait se réduire au cerveau et à sa nature physique*.

Dans la Bible on peut lire cette révélation importante que Jésus délivre (en Matthieu 10.28) : "Ne redoutez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent pas tuer l'âme. Redoutez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne (enfer ou étang de feu et de soufre dans l'Apocalypse)". Et donc dans l'affirmation qui se déroule article après article, la foi au Christ Jésus ou Mashiah Yeshoua, permet d'éviter cette fin dernière - que je trouve pour ma part terrible - qui consiste à être détruit et disparaître vivant en tant que conscience individuelle que je suis, chacun que nous sommes, alors que le Créateur a(vait) prévu que nous puissions vivre cette réalité de nous-même éternellement dans un Bien sans nuage avec lui...

On ne va pas développer ici sur le sort du corps qui a été tiré de la terre et qui a été condamné par la chute adamique à redevenir poussière, si ce n'est pour dire que ceux qui auront gardé leur identité propre (dans les deux sens du terme), recevront aussi un nouveau corps, immortel, incorruptible, pour vivre leur éternisation en Dieu et en Christ...
Ainsi on doit savoir que la mort physique est essentiellement la séparation du corps et de l'âme (ou du couple âme-esprit formé quand on a cru au point de recevoir de Dieu "des arrhes" de son Esprit). Jésus est aussi venu dire que cette mort est plus réellement un sommeil, un endormissement par rapport à ce côté-ci du Réel (Jean 11.11- 1Thessaloniciens 4.13)...

La mort c'est aussi et premièrement la mort spirituelle, qui fait que créature de Dieu originellement tri-unitaire comme lui (avec un corps, une âme et un esprit), on se trouve réduit à n'être d'un corps et une âme, quand on s'éloigne et persiste loin des ordres, lois, principes... divinement établis pour notre bien et pérennité.
Jean 1.12 : "
A tous ceux qui l'ont acceptée (Jésus la lumière du monde venue de Dieu), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu", c'est-à-dire de ne pas connaître la mort qui est séparation éternelle d'avec Dieu.

D'où le développé suivant écrit pas quelqu'un qui a connu  comme les autres cette mort spirituelle avant d'être réintroduit dans le dessein éternel de Dieu : "Quant à vous, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés,2 que vous pratiquiez autrefois conformément à la façon de vivre de ce monde, conformément au prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles.3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre : notre conduite était dictée par les désirs de notre nature propre, puisque nous accomplissions les volontés de la nature humaine et de nos pensées, et nous étions, par notre condition même, destinés à la colère, tout comme les autres.4 Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés,5 nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés." Lettre aux Ephésiens au ch. 2

Puisse ce Dieu qui désire nous sauver tous de la perte de notre réalité et identité personnelles être votre lumière dans la perception de ces vérités les plus hautes et déterminantes pour nous.  

_________
* Le cerveau est l'interface entre le corps et l'âme comme l'écran avec la mémoire vive est interface entre le reste dur d'un ordinateur et son utilisateur. Si on voulait admettre cette conception du vivant on pourrait faire de très grands progrès dans la résolution de plusieurs de nos problématiques... mais bien sûr cela suppose ou sous-entend la reconnaissance de la réalité de Dieu - ce qui est le coeur et les poumons et les entrailles... de nos problématiques.

** Le mal d'Alzheimer montre déjà ici que notre identité psychique personnelle peut se perdre. On parle de détricotage - de socialisation d'abord, voire de la conscience de soi.

 

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 05:13
La Croix-Rouge est une figure de la croix ensanglantée de Jésus par les meurtrissures duquel la Bible annonce que nous pouvons être guéris.
La Croix-Rouge est une figure de la croix ensanglantée de Jésus par les meurtrissures duquel la Bible annonce que nous pouvons être guéris.

Notre fille avait alors 3-4 ans et son frère Matthieu 5-6. Avec lui je constate qu'elle a une très grosse fièvre, vraiment brûlante ; elle s'est couchée.
Ma femme panique à cette annonce et je lui dis qu'il vaut mieux commencer par prier plutôt que d'appeler un médecin. Le temps de revenir à la chambre et Matthieu nous dit : - Pépette est guérie, elle a plus de fièvre !
Etonné je mets ma main sur son front pendant que Matthieu m'explique : "J'ai imposé les mains sur Pépette comme toi Papa et le Seigneur l'a guérie". Son front est frais. Elle dit que ça va.

Dieu honore la foi des enfants. De tous ses enfants, enfants ou adultes, pourvu qu'on ait la foi - aussi - en sa Parole : "Vous imposerez les mains aux malades et les malades seront guéris." Marc 16.
Croire en Dieu est un premier pas de foi. Le suivant est bien plus important : Croire Dieu. Le croire sur Parole. L’Évangile est sa parole (ainsi que l'Ancien Testament mais il faut le comprendre en esprit et pas toujours au premier degré).

Même si vous n'avez encore fait aucune expérience vraiment spirituelle avec le Dieu vivant (Celui qui a créé les cieux et la terre et envoyé Jésus pour nous mettre en relation avec lui), vous pouvez faire une démarche de foi. Un peu comme on se jetterait dans le vide (de notre incrédulité), lui demandant la guérison - comme on peut aussi lui demandait le pardon de nos péchés.

C'est parce qu'il pardonne nos péchés, dans sa grâce imméritée, qu'aussi il peut nous guérir.
"On amena à Jésus un paralysé porté par quatre hommes.4 Comme ils ne pouvaient pas l'aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où il se tenait et descendirent par cette ouverture le brancard sur lequel le paralysé était couché.5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. »
6 Il y avait là quelques spécialistes de la loi qui étaient assis et qui se disaient en eux-mêmes :7 « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ? »8 Jésus sut aussitôt dans son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, et il leur dit : « Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs ?9 Qu'est-ce qui est le plus facile à dire au paralysé : ‘Tes péchés sont pardonnés’, ou : ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ?10 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés,11 je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ton brancard et retourne chez toi. »12 Aussitôt il se leva, prit son brancard et sortit devant tout le monde, de sorte qu'ils étaient tous très étonnés et célébraient la gloire de Dieu en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. » Evangile selon Marc, chap. 2.

Entrez dans la puissance de Dieu, dans son surnaturel, le vrai Dieu n'était pas seulement l'objet d'une croyance, mais encore le sujet d'interventions surnaturelles bénies en notre faveur.

"Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et pour l'éternité." Lettre aux Hébreux - et à nous aujourd'hui - chap. 13.
A vous de jouer !

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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 22:42

Lisons-le ici, dans l’Évangile selon Luc, chap. 13, verset 1 à 5 :

"A ce moment-là, quelques personnes qui se trouvaient là racontèrent à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mélangé le sang avec celui de leurs sacrifices. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont subi un tel sort ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude (envers Dieu, envers ce qui est péché), vous périrez tous de même. Ou bien ces 18 personnes sur qui la tour de Siloé est tombée et qu'elle a tuées, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas votre manière de vivre, vous périrez tous de même. »

Aurions-nous depuis trouver mieux à dire ?

Que chacun soit éclairé pour son propre compte par la seule bonne parole qui peut sauver de la mort et des tourments incessants.
Soyez éclairé-e et assurément sauvée-e.

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23 juillet 2016 6 23 /07 /juillet /2016 05:37

Article Inventer une démocratie éclairée - par clic ici

Ma réponse : Sortons de la double illusion que le peuple peut savoir par quelque stratagème se gouverner, et qu’une oligarchie peut y parvenir bien mieux. Le débat se passe plus haut, comme le montre le courant de l’actualité – voire les mouvements de l’Histoire – et comme en parle depuis des millénaires la bible – l’un et l’autre curieusement s’accordant. La réalité est spirituelle, dans sa suprématie et dans ses manifestations. Tant qu’on n’admettra pas/plus que derrière les hommes, au-dessus de nous, il y a des entités occultes, des esprits spirituels qui régissent le monde bien plus grandement que les peuples ou que les impérialistes, on sera livré à des quêtes sans solution et à des combats “contre la chair et le sang”, entre clans, idéologie ou religion, entre humains d’autant plus soumis aux forces du mal qu’on les ignore et trouve dans les bassesses de nos instincts naturels – déchus – des accointances avec ces dieux qu’on rend usurpateurs du pouvoir du Vrai.

Et vous, où en êtes-vous de votre perception du Réel ? Avec un Dieu créateur qui nous laisse libres ? Avec un Dieu qui veut imposer la croyance en lui par tous les moyens ? Avec ou sans des esprits infernaux dont on pourrait bien avoir sous les yeux, de plus en plus, des effets de leur sentiment et volonté envers nous les hommes ?...

Soyez béni-e, éclairé-e, et sauvé-e des mensonges, des illusions et de la mort spirituelle - qui est la mort éternelle.


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  • : OSER TOUCHER LA LUMIERE !
  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
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