Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 18:46

Chants (lents) : de tout mon être par clic here
Chants plus dynamiques

Soyez béni-e par ces chants. Joignez-y votre cœur, aspirez à connaître une joie véritable avec Dieu. C'est fort possible, quand on est pardonné, purifié par sa grâce.
"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a livré son fils unique à notre place pour porter les peines immenses que mériteraient nos fautes, afin que n'importe croyant en lui n'ait pas à subir la perte de son âme (de son moi), mais qu'il reçoive par l'Esprit divin la vie dans sa dimension éternelle." d'après l'Évangile selon Jean, chap. 3, vers. 16

Prière-guide de réconciliation avec soi-même et avec Dieu

Partager cet article
Repost0
24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 09:03

Cet article déjà publié le 10 avril 2016 est ici remonté du fait de l'ajout que je viens d'y faire (après le chant pour qui l'a déjà lu)...


Tout s'était déclenché à l'automne 2011. Avec quelques amis on avait entrepris de couper du bois pour chauffer la maison d'accueil de notre association. Travail intense, concentré sur 3 jours (peut-être à la Toussaint), avec des efforts physiques tout à fait inhabituels.

Le dernier jour vers 16h30-17h, après un petit arrêt ravitaillement, je n'ai vraiment pas envie de m'y remettre. En position de "leader" du groupe, je propose à tous de s'arrêter. Mais tous sont plus jeunes que moi et se sentent capables de continuer jusqu'à la nuit. Pour ne pas être en reste, malgré les courbatures, je continue de concert jusqu'à ce que la nuit nous arrête.
Défaut de sagesse !? Certainement...

La nuit je ne récupère pas. Les douleurs musculaires ne disparaissent pas. J'ai très mal au dos. En quelques jours c'est un cumul de douleurs, qu'on appelle de divers noms (lombalgie, sciatique, arthrite ou arthrose, rhumatisme...) dans le dos, les cuisses, les bras jusqu'aux épaules... de plus en plus partout. Je lutte dans la prière mais ça persiste à ne plus pouvoir dormir de la nuit.

Si c'est grave et si je dois être guéri, c'est à Dieu D'ABORD que je m'attends. Sous la pression je prends et finis les comprimés antalgiques trouvés dans la pharmacie de la maison, sources d'accalmies qui sont une vraie bénédiction. Mais le soulagement est de plus en plus bref à inexistant.
Les jours passent sans amélioration. Je tiens encore un peu mais j'ai vraiment mal partout, à se tordre. Trop devient trop !

Je ne comprends pas/plus Dieu ! Moi égaré à qui il s'est révélé, qui a fait de moi son enfant en me donnant sa vie, par moitié quand Jésus a donné la sienne, et l'autre moitié quand il m'a donné son Esprit. Je discute avec mon Dieu, et je comprends qu'il ne me guérira pas - cette fois-ci. (Globalement il ne vient pas a priori en concurrence avec les médecins dans leurs capacités à soigner. Mais quand ils sont démunis ça peut devenir autre chose...).
De nouveaux comprimés, paracétamol à dose maxi, prescrits par le médecin et pris à heures régulières me soulagent encore un peu... mais rapidement de moins en moins.

AGGRAVATION !
Pire, voilà que la nuit mes jambes se mettent à bouger toutes seules, intenables, des mouvements irrépressibles, qui me poussent à me lever, et à marcher, alors que l'heure est à dormir ! Parce qu'on sent que c'est finalement la seule solution qui soulage. Et on marche, on marche, jusqu'à la fatigue du sommeil. Si je me recouche trop tôt, il faut bientôt se relever...

Les douleurs encore je supportais sans perdre trop de force, mais là c'est épuisant. Je regarde sur le net où il y a des sites et forum, avec des sportifs, plutôt jeunes donc, qui témoignent de ce mal qui dure chez certains depuis des années (juste stabilisé par cortisone ou je ne sais quel médicament fort que j'abhorre, mais sans guérison).
Je lis des avis, j'entends des conseils de toutes sortes, sur la position à adopter, sur les aliments...
Le médecin chez qui je retourne avec ce nouveau problème regarde lui dans le Vidal. Il a entendu parler de ce phénomène de jambes impatientes, mais je suis son premier cas. Il diagnostique une attaque de la myéline (la gaine qui entoure les nerfs comme la gaine de plastique qui isole les fils électriques). Et pour les jambes dite aussi sans repos, il trouve in-extrémis qu'il y a un traitement spécifique, le seul, un médicament américain. Normalement en quelques prises selon un protocole le mal est défait.
Mais ça ne marche déjà plus le 2e ou 3e jour. Je ne dors pas de la nuit, marchant des heures, parlant à Dieu ou criant à lui pour comprendre ce qui se passe, argumentant : - Seigneur, je suis ton enfant depuis maintenant 30 ans ! je t'ai tout donné, je suis À TOI ! Pourquoi tu permets ça ? Pourquoi tu me laisses dans cette douleur, POURQUOI ???
Parfois je n'ose même plus regarder à lui, je ne veux plus rien demander. Il sait ! L'abandon soulage la tension et donc l'intensité des douleurs. Je dors le plus souvent dans la journée, sous l'effet de l'épuisement. Les jours passent et les douleurs ressemblent moins à du rhumatisme, devenant de plus en plus comme électriques. C'est au point où des frottements de tissus deviennent désagréables à très irritants. Je me sens à vif par endroit. Je deviens hyper-sensible aux ondes des appareils, aux lumières que je discerne différentes : des écrans, tv ou ordinateur, néon, ampoules...

Je me dis que je dois me débrouiller, et en même temps il apparaît évident que j'aurais du m'arrêter plus tôt dans la coupe du bois.. A diverses écoutes, je crois comprendre que j'ai des choses à changer dans ma marche (les jambes, ça parle de marche, c'est-à-dire de ce qu'on fait dans nos journées), sur quoi, sans être arrêter, je n'aurais pas fait attention !?
Je comprends accessoirement que le demi-litre de lait que je bois tous les matins, même demi-écrémé, doit être coupé d'eau ! Bon ! Pourquoi pas ! Deux-trois petites choses comme ça semblent à ajuster.
On me dit que cette fatigue vient de ce que j'ai pris chez moi ma mère dans sa dernière année de vie parmi nous, de plus en plus largement désorientée, presque aveugle, assistée d'un va-et-vient d'auxiliaires de vie, finalement passée en hospitalisation à domicile... Mais mon épouse a sans doute été plus encore que moi, soumise à cette présence et à ses besoins, et elle n'est pas dans mon état !?...

DU COMPRÉHENSIBLE ET DE L'INEXPLICABLE
Cherchant du sens dans la transversalité (symbolique et autres correspondances), mes jambes qui veulent marcher la nuit sont l'image de ce que je marcherais, sur le plan psychique - ou spirituel ! - dans la nuit, sans éclairage, càd malencontreusement !
Comment pourrais-je marcher dans l'obscurité (que figure la nuit alors que je suis dans la Bible du matin au soir, avec étude jusqu'à l'hébreu et au grec, rédaction de synthèses... J'anime un groupe de maison que je porte dans la prière, pour qui je prépare les réunions...Je suis aussi investis dans une oeuvre sociale (friperie sociale, lieu d'écoute...). Que dois-je comprendre ?
Je comprends encore qu'aller marcher - la journée ! -, simplement me promener, devrait me faire du bien. A mes yeux, c'est une perte de temps ! J'ai tellement mieux à faire pour comprendre les rouages, les tenants et aboutissants du monde, à parler aux autres !...
Mais c'est vrai qu'on a un corps qui a ses propres besoins, et entre la voiture, le bureau et les repas, je réalise que je suis quasiment tout le temps assis ! Que je ne marche quasiment plus !... Alors je sors parce que ça m’apparaît juste. Ça me fait du bien, parce qu'il y a des semaines que je n'ai pas mis le nez dehors. C'est vrai que ce Créateur nous a faits avec des jambes et non avec des roues !

La pression douloureuse diminue, mais c'est comme trop tard semble-t-il ! Je suis déjà bien faible et faire rien qu'un kilomètre... Demain j'en ferai un peu plus... Mais non, je ne peux qu'en faire de moins en moins et je renonce bientôt même à sortir, à bout de force, ralenti, ne pouvant plus que rester assis quand je ne suis pas pousser, la nuit, à marcher encore de long en large...

5 à 6 semaines se sont écoulées de ce calvaire et le mal, s'il désemplit plus ou moins, ne me laisse pas en repos, quand arrive le rendez-vous qu'avait pris le médecin traitant avec un neurologue.
Questions, branchements à un ordinateur et autre appareillage, auscultation, tests. Je le vois de plus en plus perplexe ! - Je ne comprends pas, lâche-t-il honnêtement ! Je ne trouve rien d'habituel. Il consulte des textes, reste silencieux... et faute de mieux, sans traitement autre, il me prend un rendez-vous pour passer un IRM.

Quand on en arrive là, je n'aime vraiment pas du tout. Je continue à demander Pourquoi ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe mon Dieu !? La foi en prend un coup, pas en qu'il n'y a pas de Dieu, mais sur ma compréhension de comment il agit (ou pas) avec nous - entre son amour et sa justice, sa sainteté qui le rend (parfois à souvent) intouchable, et encore sa volonté normalement bonne envers moi... Je ne vois pas de pécher dans ma vie, de travers qui justifierait ce qui serait alors un strict jugement !...

Cherchant toujours dans le direction d'une cause, oui j'écrivais aussi beaucoup, et il me semble - et ça je n'aime pas du tout non plus ! - qu'il faut peut-être arrêter d'écrire ! Ca c'est dur, ce qui signifie aussi qu'il y a un manque de liberté !... Ma femme me dit : Tu vois, ça fait longtemps que je te le dit ! Tu écris plein de choses pour rien !
Et là je vois bien que j'ai tort, et qu'écrire autant est un vrai problème - jusqu'à déjà "la crampe de l'écrivain" quand j'écris sur du papier. Certes je m'y fais plaisir, mais pourquoi ? Pour remplir un disque dur de fichiers, des pages de cahiers qui restent dans un placard ?!... Je me contrains là aussi.

Un soir alors que je viens de me coucher, je vis un curieux phénomène : je sens que mes jambes sont scannées ! C'est plus qu'un sentiment, j'ai toute la sensation, avec un grésillement audible et le même mouvement de numérisation du scanner, que je suis scanné, depuis le haut des cuisses, ça descend doucement et s'arrête aux genoux. Que s'est-il passé ? Il me semble que les douleurs s'estompent, si ce n'est que je m'y habitue...

A très peu d'intervalle, c'est un autre moment étrange, alors que je suis dans mon lit sur le dos. Tout à coup je sens comme un jet d'énergie qui sort de mon corps par le bas du dos ! C'est si dense qu'on dirait de l'eau qui coule. Comme dans l'expérience précédente, je n'ose pas bouger. Ça dure quoi ? Plus près de 30 secondes que de la minute me semble-t-il encore aujourd'hui. Que s'est-il passé ? Suis-je guéri ? Je me sens si lasse que je me suis alors endormi sans plus penser à rien. Les douleurs ont bien diminué quand je me réveille après apparemment une nuit complète passée sans avoir à sortir du lit !
Mais je n'ai pas la force de m'enthousiasmer même pour ça. Je me redresse difficilement et m'assieds sur le bord du lit avec énormément de peine ! Je suis d'une faiblesse qui est à la limite de m'angoisser ! "Sans jus", vidé ! - Si je dois mourir, Seigneur, prends-moi. Si ma vie n'a pas de sens, ne te plaît pas, prends-moi !...
Pour rejoindre la cuisine qui est à l'étage, je dois me tenir à la rampe et tirer - un peu - de mes bras aussi faibles que mes jambes. Elles me portent à peine. Je suis courbé comme un vieillard, bougeant au ralenti. Ma femme me regarde dépérir comme j'imagine la femme de Job le regardait pendant son épreuve. Je n'ai même pas trop pensé à Job en vérité, alors que c'était, vu de l'extérieur pour un chrétien, le premier rapprochement à faire ! Mais il est des moments où même ce qu'on sait n'a pas assez de force en face de ce qu'on vit.

C'est vrai que Dieu nous éprouve. Certainement pas par sadisme - même si le diable veut nous le croire ; pas inutilement non plus - ça c'est certain ; pas sans raison donc, en amont et en aval de l'épreuve ; pas par esprit vengeur contre quelques fautes, égarement, manque de lumière - bien que ces choses soient pour l'essentiel dans ce qui nous arrive ! Mais c'est sûr cependant que des jugements arrivent, pour nous arrêter ou nous (permettre de nous) corriger, ajuster.

Pendant les quelques jours suivants, moins d'une semaine je pense, je me traîne littéralement d'un endroit à l'autre, vidé de toute une énergie dont je ne connais pas exactement la nature (je parlerais aujourd'hui de vie ou vitalité physiologie). Je réalise que les muscles - qui sont relativement toujours là - ne sont certainement pas la partie la plus décisive de notre force de déplacement...

LA REPONSE... DÉTERMINANTE
J'ai encore des douleurs, mais ça va mieux, sauf que maintenant c'est cette faiblesse extrême, quand un soir encore avant de me coucher je demande, comme d'une voix sortant du plus profond : Seigneur ! Qu'est-ce que j'ai encore à comprendre ? Qu'est-ce qui reste à comprendre ? POURQUOI !?...
Et là D'UN COUP la réponse arrive : - Je ne t'ai pas demandé ça !
Et en même temps je sais de quoi Dieu me parle : de ce groupe de maison qui s'est formé autour de moi, avec quelques chrétiens que je me suis mis à porter, psychiquement (plus que spirituellement donc) avec des réunions, par des messages, des prières... tout un lot qui ajoute au reste un surcroît d'activité et de tension psychique.
Au début la constitution avait été manifestement un travail de Dieu, avec des temps forts, des conversions, des baptêmes,. Mais une rupture avec l'assemblée où nous allions jusque là, avait comme placé la responsabilité de ce groupe SUR MON DOS ! Et des années étaient passées comme ça, m'établissant dans une position de pasteur que Dieu ne m'avait ni donnée ni demandée !
Et effectivement depuis plusieurs mois, il devenait de plus en plus difficile de se retrouver, selon les horaires des uns et des autres. Ma femme avait cessé de venir aux réunions. On bagarrait pour maintenir le contact entre tous, car on aime pas arrêter les choses comme ça, et sans comprendre... Mais c'était plutôt une capitulation que Dieu attendait de nous. Et faute de suffisamment chercher dans cette direction, le problème psychique est descendu d'un cran, dans le physiologique, ce qu'on appelle somatisation. C'était comme avec la coupe de bois. J'avais bien senti qu'il fallait suspendre ce rassemblement, mais comme entraînés à la fois par une inertie et par des efforts pour ne céder à une dispersion, on s'était fortifiés les uns les autres pour tenir encore.
Et là, parce que j'entendais, je comprenais et j'acceptais, d'un coup j'étais guéri ! Les dernières douleurs étaient soufflées comme par un coup de vent, laissant place au bien-être qu'il y a à être dans la bonne disposition et position vis-à-vis de notre plan matériel et du plan de Dieu.
Très vite les forces sont revenues. Alors que j'avais été descendu au point de ne même pas avoir de force pour m'étirer, tout à coup je découvrais dans mes bras et tout le corps une tension des nerfs formidable (qui fait penser à des câbles d'acier), un simple étirement procurant désormais un bien certainement du corps, ressenti d'une manière inouïe dans mon âme !
Je me remis à sortir pour marcher. Quelle bénédiction rien que de marcher ! quand on a été amoindri de la sorte. Quiconque à eu un accident ou une maladie assez grave qui l'a isolé un temps de son environnement, éprouve un bien intense, un sentiment de fraîcheur et de liberté, et encore un enthousiasme tout neuf à la vue des choses les plus simples, inégalés. Et je compris que mon équilibre global dépendait aussi de mouvements nécessaires du corps, comme marcher.

J'étais sorti du carcan de ce fonctionnement qui s'était mis à tourner en boucle, par la lumière dont Dieu avait finalement éclairé ma âme. D'un coup le sommeil - la nuit - redevenait possible, mes jambes étaient apaisées.
Outre que je parcours désormais essentiellement la ville à pied, je fais maintenant aussi un peu de randonnée avec un club, ce qui crée de nouveaux contacts et de nouveaux échanges.

CONSTAT MÉDICAL
Du coup j'ai pensé annuler l'IRM dont le rendez-vous arrivait. Mais il me semblait qu'il ne fallait pas... Et donc me voilà enfourné comme un pain mis à cuire dans ce tube capable de nous voir, de nous lire - par tranches ! - à travers notre masse cellulaire. J'attends les résultats dans une salle quand un homme en blouse blanche arrive plutôt excité et, ne voyant que moi, me demande si je suis bien ce monsieur avec cette date de naissance dont il tient les clichés !? Voyant les résultats, il avait cru à une erreur dans la date (année) de naissance, me dit-il, mais là il est obligé de se rendre à l'évidence : C'est bien juste, c'est bien l'imagerie IRM d'un "retraité" : - C'est extraordinaire, c'est vraiment extraordinaire !... - Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? - Vous avez la moëlle épinière d'un jeune homme ! Je n'ai jamais vu ça ! Une moëlle épinière de jeune homme. Et il m'explique que la moëlle épinière se dégrade dans le temps et qu'elle n'a perd progressivement cet aspect et cette qualité de jeunesse. J'ai été si surpris que, pris de cours - comme quoi on ne s'attend jamais assez à ce que Dieu peut faire pour nous -, je n'ai même pas parler de la guérison opérée quelques jours avant ! En tout cas, je peux aisément le dire ici : Gloire à Dieu, Gloire à Jésus, Gloire au Saint-Esprit, pour ce qu'il peut faire dans nos corps comme dans nos âmes, en son temps, de superbe manière.
Puisse ce témoignage être attesté en votre intérieur par l'Esprit de Dieu pour que vous désiriez entrer (toujours plus) dans les desseins que le Créateur des cieux de la Terre tient en réserve, potentiellement, pour chacun.
Soyez de la sorte béni-e.
Un chant correspondant (de Georg F. Handel, 1747 musicalement actualisé par le Groupe Exo, 2009)

DÉVELOPPEMENTS ET CORRESPONDANCES
A la suite quelque chose qui passait relativement inaperçu s'est mis à devenir de plus en plus sensible : un déréglement dans la température entre les genoux et le bout des orteils. C'est un frois croissant vers la fin du jour, dès lors que je n'ai pas assez marché pendant la journée. Comme un juge arbitre qui me rappelle cette nécessaire discipline en faveur d'un bon fonctionnement du corps, en l'occurence la circulation du sang.
Et puis tout aussi curieusement, la nuit c'est souvent une montée en température qui m'oblige à sortir les pieds de sous les couvertures. Ce serait bien narcissique de partager ce genre de désagrément si Dieu ne venait de m'éclairer sur le sens spirituel de tout cela. Cela à peu près trois ans et demi après le début de ce que j'ai décris là.
Un matin de fin mai je "vois" que ce qui m'est arrivé et m'arrive encore, peut être mis en parallèle avec... la statue de Nabucadnestsar ! Dont on trouve le récit au 2e chapitre du livre biblique de Daniel. (clic ici pour rejoindre le texte)
Il nous est parlé là d'empires qui se succédent sur la terre, que figure une statue dont la tête est d'or (l'empire babylonien) et dont les cuisses sont d'airain (ou bronze), les jambes de fer et les pieds d'un mélange de fer et d'argile.
Par ailleurs on apprend que l'empire de fer correspond à l'ancien Empire Romain. Et encore que cet empire qui a eu son temps doit revenir, dans le sens où la puissance spirituelle (le démon ou ange déchu puissant) qui mit la Rôme impériale en mouvement va pouvoir susciter une nouvelle organisation à la fin (POUR la fin) des temps des nations...
L'Histoire nous montre que cela a commencé via une idéologie mise au point par cette même entité spirituelle à la fin du XiXe siècle, qui trouva des hommes pour son application au début du XXe siècle avec notamment Lénine qui lança la révolution bolchévique contre la Russie tsariste, évoluant au fil des expériences dans sa quête de suprématie jusqu'à la formation politique et économique - forcée - de l'Europe...


L'airain ou bronze est symbole de la rédemption, le fer de la dureté des lois qui imposent aux peuples un totalitarisme qui aujourd'hui se veut, et peut être véritablement mondial.
Ainsi ce scan de mes cuisses constituait une revisitation de ma rédemption - de la compréhension que je m'en étais faite -, une réforme que Dieu allait faire en moi, sans que je soupçonne rien de ce travail phénoménal que Dieu en réalité opère en profondeur en nous.
Au plan historique, il s'était agi de la percée opérée par quelques philosophes grecs, dont le travail d'observation et réflexif de l'âme apportait par la pensée une certaine rédemption, le point d'ancrage d'un certain relévement de la condition humaine. Une percée majeure à l'époque, mais encore bien peu éclairée au fond, qui allait être revisité par Dieu amenant par Jésus l'expression et le moyen de la rédemption la plus véritable.

Mais si "la pensée grecque" avait sa vraie valeur, la rédemption venu par les juifs en la personne de Yeshoua - Dieu incarné pour sauver parfaitement des multiples formes du mal - lui était bien supérieure, étant une vraie transcendance - spirituelle là où les grecs n'avaient développé que des capacités psychiques. Et donc par principe, il ne devait pas être question dans la pensée de Dieu que la pensée grecque vienne reprendre le dessus sur la connaissance et la foi suscitée par la bonne Nouvelle de la mort rédemptrice du Mashiah et Christ Jésus.
Quand l'Église par ses dirigeants s'enlise au fil des siècles, Dieu suscite le moine Luther pour remettre sur les rails de la justice et vérité, rappelant que la foi qui met en relation (spirituelle) avec Dieu doit PRÉCÉDER des oeuvres, et non les ouvres être la condition du salut de l'âme. Cette réformation enflamma l'Europe - et bien au delà - mais le Malin trouva en des hommes orgueilleux, intelligents par l'âme mais inintelligents dans la dimension de l'esprit - à partir des Voltaire et autre Diderot - le moyen de ramener par la réflexion et autres sentiments méprisants et haineux, une suprématie par les capacités humaines, psychqiues, une libération qui n'est qu'une rédemption de la chair vis-à-vis de la rédemption christique (de la personne dans ces trois composantes) qui s'est perdue et se perd à nouveau en religiosité, en organisations qui supplantent l'Esprit même de Dieu et la vie de l'esprit dans et par l'Église. D'où arrive, en jugement et du christianisme et du retour à la réflexion à la grecque, l'entrée en jeu de cette puissance initiatrice de Rôme qui imagine un évangile à sa façon, prometteur de lendemains qui chantent, promoteur pour le présent de bains de sang, d'expropriations, de déportations, de dépersonnalisations...
La forme communiste initiée par ce démon des plus terrible en capacités et mauvaises oeuvres, correspond pour la seconde fois aux jambes de la statue, la suite - qui est déjà notre quotidien - étant illustrée depuis 27 siècles par le fer et l'argile dont il nous est dit que sont formés les pieds de cette architecte temporelle globale par laquelle Satan essaie depuis longtemps de s'assujettir le genre humain afin de dominer éternellement et en exclusivité sur lui.

Sur quoi ouvrit le scan de mes cuisses ? C'est ce que j'ajouterai un autre moment...

    

Les jambes
   

Partager cet article
Repost0
13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 09:44

Le chanteur se battait contre un cancer qui le privait de sa voix. Il est décédé le 2 janvier de cette année 2016, à l'âge de 69 ans. Dans l'épreuve, il confiait ce qui le consolait : l'amitié, les « petites choses de la vie », la foi chrétienne dont il témoignait à coeur ouvert.

«J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.

Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons – “Le Loir et Cher” –, je dis aujourd’hui : “La foi m’est chère”.

Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même – la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête.

Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.

Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.

Dans l’épreuve, quelles sont mes consolations ? D’une part, l'amitié. Je n’avais pas réalisé que j’avais autant d’amis. Dans le tourbillon de la vie “du dehors”, la vie quotidienne, nous ne trouvons jamais le temps de nous arrêter pour voir ceux qui nous sont chers, et les années passent, les liens se distendent… Trop bête ! C’est quand ça ne va pas que l’essentiel ressurgit. Et l’amitié fait partie de l’essentiel.

J’ai été soutenu physiquement et psychologiquement par la bienveillance qui m’entoure. L’amour de ma femme, de mes enfants, la tendresse et la compétence du personnel médical et infirmier. On guérit plus vite quand on aime et qu’on est aimé, j’essaierai de ne pas l’oublier.

Curieusement, moi qui suis un gourmand invétéré, je n’ai plus de consolation culinaire. Je n’ai même plus le désir d’une bonne entrecôte avec un verre de Saint-Émilion ! On me nourrit avec des sondes et des pipettes. Pourtant, l’autre jour, le goût m’est un peu revenu en absorbant une cuillerée de glace au café. Elle m’a irrésistiblement évoqué La Première Gorgée de bière de Philippe Delerm ! Depuis, je suis plus ouvert aux toutes petites choses de la vie, ces surprises discrètes qui émaillent l’existence et peuvent nous passer sous le nez sans même qu’on les remarque.

Je goûte aussi des consolations spirituelles. Ainsi, celle de la patience. Le cancer est l’une de ces épreuves qui vous enseignent cette vertu. Vous pouvez fulminer, vous morfondre, crier, pleurer, cela ne changera rien. N’allez pas croire que je suis un saint homme ! Au quotidien, face aux mini-tracas, je peux être sanguin, colérique, râleur. J’ai tous les défauts de la terre pour les petits soucis. Mais là, c’est autre chose : il y a un “vrai” combat à mener. Ai-je reçu une grâce de Dieu pour cela ? Je le crois. Je sais qu’Il est à mes côtés.

Patience quand j’articule mal, que je suis inaudible. Patience quand la douleur se réveille et me contraint au silence. Patience face aux régressions inévitables, aux déceptions inhérentes, parce que les traitements semblent inefficaces. Patience quand je me fatigue très vite. Patience devant la mélancolie qui m’est familière…

J’étais jeune, j’avais du succès, la vie me souriait, lorsqu’une profonde dépression m’a mis à terre. J’ai plongé très bas. La maladie m’a tenu éloigné de la scène pendant dix ans. J’ai fait une rechute dépressive après mon premier cancer. J’ai survécu au jour le jour, les petites victoires se sont accumulées ; finalement, je me suis retrouvé à quai, quand patatras, le cancer est revenu.

Durant cette plongée dans les ténèbres de la dépression, j’ai connu le chaos. J’ai cherché à en sortir par le “haut”, en tâtant du bouddhisme, de l’hindouisme, en essayant la méditation transcendantale… Mais je me suis rendu compte, progressivement, que tout cela n’était pas un chemin fécond pour moi. J’étais en train de me perdre. J’ai commencé simultanément à m’intéresser à cette part de mon identité que je refusais jusqu’alors de regarder : la religion chrétienne. Et j’ai osé… le christianisme ! Je ne sais si j’aurais eu cette hardiesse sans la dépression, je ne sais pas si je serais allé aussi loin dans cette voie. Une chose est sûre : depuis, Dieu reste l’objet incessant de ma quête.

Je me suis formé tout seul. J’ai beaucoup lu. Des livres qui ne sont pas tous “modernes” : Isaac le Syrien et Thomas Merton, saint Jean de la Croix et les Pères du désert, saint Augustin et l’Introduction à la vie dévote de François de Sales ; Urs von Balthasar et Thérèse d'Avila dont je retiens cette phrase : “Seigneur, si Tu n’existes pas, ça n’a pas d’importance. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour Toi”.

Je suis un homme de peu de foi. Telle est ma tragédie. Ma foi n’est pas un long fleuve tranquille : elle est dans la torture, dans la complexité. J’en suis parfois épuisé. Pourtant, je plains ceux qui n’ont pas la chance de connaître ce tumulte-là. Il fait vivre jusque dans l’Au-delà ! Je ne pense pas que le Ciel se soit mêlé de mon cancer, mais je lui demande de m’aider à avoir la force de le surmonter, de me plier à la discipline indispensable, de faire ce qu’il m’est exigé de faire. Je n’ai jamais prié pour guérir, j’ai plus souvent pensé : “Que ta volonté soit faite”.

Autre consolation que permet le repos qu’impose la maladie, c’est une relecture apaisée de l’existence, même si je n’aime pas trop regarder en arrière. J’en ai fait des bêtises ! La fiesta, les filles, quelques drogues, étaient intimement liées à l’univers de la chanson, surtout dans les années 1960 et 1970. J’ai été un oiseau de nuit. Mais je crois en la miséricorde et au pardon – qui sont les plus grandes consolations qui soient...

Un philosophe me console aussi, c’est Gustave Thibon. Je suis fasciné par la vérité et la force spirituelle du verbe de ce génie autodidacte qui a révélé Simone Weil. Je l’ai convié à une émission de télévision à laquelle j’étais invité. Il est venu et a subjugué l’auditoire. Nous sommes devenus amis. Je suis allé le voir plusieurs fois chez lui, en Ardèche. Je fais mienne cette phrase de lui : “Je croyais en Dieu, et maintenant je ne crois plus qu’en Dieu”. Et cette autre : “Dieu ne te délivrera pas de toi-même ; Il te délivrera de la lassitude et du dégoût de toi-même”.

La maladie vous dépossède. Elle vous dénude. Elle vous contraint à vous interroger sur les vraies valeurs. Nous voulons une plus grande maison, une plus puissante voiture, plus d’argent, mais en serons-nous plus heureux ? Je constate souvent chez ceux qui possèdent moins un sourire plus radieux que chez ceux qui ont tout.

Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu‘il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive”, dit Jésus (Mt 16, 24). Alors je porte ma croix et je découvre que c’est le secret de la joie. Je réalise aussi que Dieu est là afin de m’aider à la porter. Pour la première fois de ma vie, je n’envisage pas une solution à une épreuve que j’affronte. Je sais aujourd’hui que je risque fort de ne plus pouvoir chanter. Ma confiance la plus totale, c’est en Dieu que je la place : “Que ta volonté soit faite Seigneur ! Sans Toi, je suis perdu”. »

Publié dans Famille chrétienne.
Soyez béni-e, aussi par ce dernier chant de Michel Delpech

Partager cet article
Repost0
12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 21:33

JÉSUS ET LES FEMMES

Elles [les femmes] n’avaient jamais connu un homme tel que lui [Jésus]. Il était absolument unique. Ce prophète et enseignant ne les rabaissait jamais, n’était jamais ni flatteur, ni séducteur, ni condescendant… Il prenait leurs questions et leurs objections au sérieux ; il ne leur dictait jamais de solutions toutes faites, ne les poussait jamais à être plus féminines et ne se moquait jamais d’elles parce qu’elles étaient des femmes… Il ne défendait ni son intérêt personnel ni sa dignité masculine ; il appréciait leur valeur et restait totalement naturel avec elles. [Dorothy Sayers].

TÉMOIGNAGE D'UNE FEMME ENVERS UN ÊTRE HUMANISÉ UNIQUE...
Partager cet article
Repost0
11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 19:00

QUE LES GUERRES ANIMÉES PAR DES CROYANCES RELIGIEUSES, ALLONS-NOUS ENFIN VOULOIR VOIR CE QUI PEUT ANIMER JUSQU'AUX PIRES DÉRÈGLEMENTS DU CŒUR HUMAIN ?

Quel manuel de psychologie décrit mieux ce que produit notre âme livrée à elle-même - selon sa nature charnelle donc - que ce texte vieux de 2 000 ans ?
"19 Les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution,20 l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,21 l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu." Galates chap. 5

Et qu'est-ce qui nous indique le mieux par où, par quoi, nous pouvons arriver à un comportement personnel et social apaisés ? "Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;23 la loi n'est pas contre ces choses.24 Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs."

D'après les conséquences, DEVENIR SPIRITUEL-LE n'apparaît pas comme une simple option, mais bien comme une invitation à passer de la domination d'un mal ou d'un autre, à une direction et protection divines qui portent leurs fruits.

Dès lors qu'est-ce qui empêche que nous nous donnions franchement à Dieu, le véritable bien sûr ? Selon qu'il a les moyens d'ouvrir ou de brûler par son feu les rideaux qui nous séparent de lui :
- rideaux de nos fautes
- rideau de nos pensées égocentrées et égocentriques incessantes
- rideau de notre orgueil, prétention, présomption, cette fausse perception préjudiciable de nous-même, et à nous-même.

Soyez éclairé-e, encore
Chant Brille sur moi

Fais brûler ta flamme

Partager cet article
Repost0
9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 20:40

La guerre est facile.
Elle est à la portée même des petits-enfants,
Comme le mensonge et faire-semblant.
La paix se conquiert, est une lutte,
comme aussi l'amour. Ce monde est ainsi (dé)fait.

L'âme court en surface, surfe sur la toile de nos jours ;
L'esprit souffle des hauteurs aux profondeurs.

Heureux celui/celle qui se sent étranger sur la Terre,
Comme étant dans un pays mal connu et peu connaissable,
Avec sa langue difficile à suivre, ses lois et traditions
Qui imposent leurs jugements comme indiscutables
Et aussi évolués qu'il puisse être.

Magenta - Jaune - Cyan :
Il en est de Dieu dans ce monde
Comme des couleurs primaires dans un paysage :
On peut ne jamais les voir alors que pourtant
Tout les montre.

ENVOLÉES DE MAI

Chant par clic







"On ne voit bien qu'avec le cœur" est-on heureux en général d'entendre !
Mais le cœur est que trop souvent en otage
De pensées,
Qui font écran qui nous enfument,
Qui empêchent ou voilent au bon regard de la conscience
Les essentiels que ne peuvent apercevoir les deux yeux de notre chair.

Quand on fait passer Dieu de l'autre côté de l'horizon de notre conscience,
Ô ce n'est pas qu'il meurt ! Ce n'est même pas qu'il se couche !
C'est qu'on s'impose ici noirceurs et obscurités.
Il ne nous reste plus pour nous éclairer
Que quelques lampes de poche
Issues du XVIIIe !

Entre Spinoza le juif errant et le judaïsme traditionnel,
Entre Diderot l'encyclopédiste et toutes les religions,
Dans les vallées ou les montagnes de nos voies particulières,
Dans la jungle des villes ou des pauvres égarés se trouve Potentiel ou en filigrane le chemin
Le plus praticable, frayé
Au prix d'épines enfoncées dans la tête,
De crachats, d'injures, de viles moqueries,
De coups de fouets lacérant un dos dénudé,
De clous qui immobilisent cet étonnant brigand
Qui meurt pour avoir dit :
- Je suis le chemin, et la vérité, et la vie.
Il en coûte toujours de dire la vérité, dans ce monde !

Chant Sauveur Glorieux (IMPACT)

Soyez béni-e.

Partager cet article
Repost0
8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 07:50
Poème : LE TEMPS ET LA MAÎTRISE

La nuit a enfanté un nouveau jour,
Aux volets ouverts l'air est frais.
Des pensées déjà se bousculent
Et veulent me mettre devant l'écran,
Mais je veux prendre le temps... et j'hume
Cette paix là offerte en écho à la mienne,
Et j'entends la ritournelle toute proche
D'une tourterelle, et le bruit lointain qui monte
De la ville qui s'éveille, le passage d'un train.

Je veux prendre le temps d'en faire un poème.
Je ne suis plus ni jeune ni beau
Ce qui libère d'un tas de choses,
De soucis vains, de digressions, de mauvaises proses,
Quand la richesse est devenue intérieure
Et qu'on la soigne dans le repos.

Ma course un temps écervelée
Faite de pics et de creux houleux
Est devenue une croisière ;
Ma barque s'est lestée d'or d'Ophir
Une quille m'est poussée
Je reconnais bien mieux les vents,
Pour ne pas les subir trop et mieux m'en servir.

Là dans l'arrêt qui suspend les tourbillons,
Il n'est pas loin Celui qui veille sur moi.


© C. Thé 5 mai 16 ALGDDV

Partager cet article
Repost0
7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 05:29
POÈME DE CIRCONSTANCE : MON TAMARIS ET MOI

J'ai un beau mais vieux tamaris
Qui se couronne encore du rose
De ses mille fleurs minuscules
Qu'il dispose aujourd'hui encore
Ancestralement en grappe.

Il a besoin que je le défende
Des offenses faites à son âge,
A son tronc qu'habitent quelques vides
Et que des champignons avides viennent sucer
Quand l'humidité le leur permet.
Il y a aussi ces lierres jeunes tels des alpinistes
Qui s'agrippent à ses basques en vue de ses cimes,
Et ses propres rejetons inutiles gloutons
Qui l'épuisent sans vergogne au mépris de toute existence,
Puisant eux aussi dans ce qu'il élabore encore
A partir de la Terre et du ciel
Par de grandes pompes qu'il ne montre pas.

Et moi, je deviens son Dieu rédempteur.

© Claude Thé 3 mai 16 - ALGDDV

Soyez béni-e.
Un chant à la gloire du créateur (lent)

Un autre plus dynamique

Partager cet article
Repost0
5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 05:07

La connaissance a de nombreux langages, elle n'est pas le monopole de la science ou de la réflexion humaine. Tant qu'on persiste à croire que la vérité est délimitée par ce qu'on est capable de percevoir par notre raison ou par nos sens, qu'elle n'est pas plus importante que de jouir dans l'immédiateté, le sommet atteint c'est seulement savoir qu'on ne sait rien !

La foi est un des moteurs du vivant ; qui permet au tout petit enfant de se lancer pour marcher tout seul. Plus tard ce déterminisme lui permet de faire du vélo et des figures acrobatiques qui se jouent de contraintes naturelles. Ainsi apprend-on à nager, commence-t-on un premier job, montons-nous dans un avion ou sur une scène. Ainsi fut inventé l'espace internet, avec toute la place qu'il occupe maintenant parmi nous.

On tâtonne, on travaille, on a le trac ! Et ce trac même témoigne qu'on est arrivé à une barrière... Et par la foi encore, il ne faut pas oublier de chercher si telle barrière qu'on veut lever et franchir n'est pas en fait une bonne limite, à ne pas franchir du tout si l'on veut rester dans la paix et l'harmonie déjà acquises.

  1. Et par la foi encore, il ne faut pas oublier de chercher si telle barrière qu'on veut lever et franchir n'est pas en fait une bonne limite, à ne pas franchir du tout si l'on veut rester dans la paix et l'harmonie déjà acquises. Parce qu'il est des lignes blanches qu'on peut franchir avec bonheur, d'autres en se cassant encore un peu plus.
  2. Ainsi sommes-nous placés là en position de participation bienheureuse à une bien plus grande immersion de nous-même qu'on ne l'entrevoit a priori, dans le sens et dans les réalités du Réel à la fois finies et en incessant devenir : Nous sommes des êtres en devenir, larve fœtale avant d'être chenille, et chenille rampante transformable en papillon.
  3. Pour ce faire un jour, toujours par ce même principe de foi, on reçoit de saisir qu'il y a un Créateur derrière ses créations, un Dieu, juste et bon, qui vient au secours de nos limites et infirmités, et agit contre toutes autres forces malveillantes dont nous avons à être affranchi. Un Dieu d'amour, donc de partages, donc qui donne, jusqu'à sa vie même - qui est éternelle et juste retenue, en réserve, pour qui fait le pas d'entrer dans ce dessein divin..
Partager cet article
Repost0
4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 15:06
ACTU : J'ai participé à mon 1er CAFÉ-PHILO....


Parce que le thème m'avait attiré : CORPS ET ESPRIT.
Il faisait suite à un film (pas vu mais dont j'ai eu suffisamment d'écho) où un curé soudain se dévergonde et sans plus de limites se met à baiser tous azimuts parmi des gens qui font de même.


EXPOSÉ
Le maître de ce café-philo (qui se déroule dans une médiathèque), très favorable à "la libération de la chair", cite rapidement Saint-Paul pour appuyer sa thèse, montrant son peu de connaissance de cette source (confondant notamment confession et nouvelle naissance), tournant en dérision deux passages du Nouveau Testament (de la lettre aux Galates), au grand plaisir de beaucoup dans l'auditoire (petits gloussements maîtrisés).
Je passe sur Augustin qu'il a aussi été mentionné, mais sans rien ajouter d'intéressant, dans l'ignorance ou l'oubli de sa pourtant spectaculaire et interpellante conversion.

Il parle ensuite de "l'impératif catégorique" de Kant : "Agis de façon telle que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans toute autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme moyen."
Il cite encore de Nietzsche une réflexion qu'il pense profonde par positive "Ce qui ne te tue pas te rends plus fort." En ayant l'honnêteté de dire que par ailleurs une jeune philosophe atteinte d'un mal qui la conduit lentement vers la mort (Carole??? ???) a pris à partir de son mal le contre-pied de cet aphorisme, dans un livre disant que son mal qui ne la tue pas la rend de jour en jour plus faible, et non plus forte.
Pour ma part je pense à la fin misérable de Nietzsche, généralement méconnue et pour moi conséquence directe de son fameux (affreux, pour lui d'abord) : "Dieu est mort" (qui bien sûr est glissé là mine de crayon). L'homme qui pensait mieux faire que Dieu un surhomme, a fini dans une aliénation croissante, qui lui a valu de passer les dix dernières années de son existence dans un établissement psychiatrique (on disait alors asile d'aliénés ou asile de fous), finissant muet "dans un état végétatif". Je le dirai partiellement plus tard dans le débat.

Descartes aussi est cité, avec ses animaux-mécaniques, dont il distingue quand même l'homme, capable de réfléchir et de faire des choix malgré et parmi des passions à maîtriser.
Enfin, en orateur complet notre mentor en vient aux dernières avancées scientifiques qui disent, par l'opposition qu'on peut faire en informatique de ce qui est Hardware (système dur d'exploitation) et Software (logiciels), que nous sommes bien ainsi fait d'un corps - dur - et d'un esprit, celui-ci nous renvoyant à la vue de Platon quant au monde des idées.

DEBAT
Pour l'heure on arrive au débat qui commence par quelques éloges sur la libération sexuelle, notamment des femmes intervenant. Bientôt je peux prendre la parole et veut cadrer le thème sur la notion de notre identité, de Qu'est-ce que l'homme en réalité ? Je dis qu'après des expériences spirituelles déterminantes, qui d'athée que j'étais ont fait de moi un croyant, j'ai étudié la Bible (qui a été citée) et revient sur la confusion qui a été exprimée, où la chair a été réduite au corps physique, l'esprit devenant indistinctement âme ou esprit.
Or "la chair" selon la Bible c'est nettement le corps ET l'âme (qui en est une émanation, terrestre donc) avec ses travers, ses dérèglements, ses déviances et ses problématiques (que l'orateur a cités en faisant rire le public - Galates 5.19-21). L'esprit étant par ailleurs la part que Dieu accorde à l'homme par exception avec les animaux.
Dès que je prononce le mot Dieu l'assistance se met à bouger et presque en effervescence puisque plusieurs s'en vont ! Le maître de cérémonie me dit qu'on n'est pas là pour parler religion et me coupe la parole.
Après quelques échanges d'auditeurs bien dans la ligne qui doit être tenue, un jeune enhardi par mon intervention parle dans le même sens que moi, revient à la Bible, et le débat s'approfondit un peu, en tout cas devient un débat.

Mais comme ça brasse de droite et de gauche dans la chaloupe, certains brandissant la bannière - ou le joker - de la laïcité pour qu'on s'en tienne à ce qui les intéresse (l'affirmation que la liberté de disposer de son sexe comme, quand et avec qui on veut est une vraie libération). L'orateur rappelle quand même que la laïcité c'est l'acceptation de l'expression de toutes les religions, quelqu'un disant qu'on n'est pas sous un régime athée.
Un voisin de chaise veut me tenir dans les cordes en disant que ce que je dis n'est qu'une opinion personnelle. Je l'invite à méditer sur l'affaire DSK qui montre comment par une sexualité débridée on peut arriver à une addiction terrible et non à la liberté.
Notre philosophe est amené à revenir sur un aspect intéressant du film - intéressant car il est toujours heureusement possible de trouver une bonne chose... même dans un malheur. Il s'agit que les pratiques sexuelles (la chair dans sa dimension physique) ne collent pas avec l'amour (sentiment non étranger à l'esprit) qu'une des protagonistes éprouvait pour quelqu'un qui avait un autre centre d'intérêt qu'elle.
Et ça c'est primordial ! Je lève le doigt pour demander encore la parole, désireux de dire qu'en grec - puisque lui aussi l'indique à propos de certains mots - on a 3 mots différents pour parler de l'amour : l'amour-éros au plan du corps ; l'amour-filéo au plan d'affections particulières (amour filial, amitié) ; et l'amour-agapé qui est l'amour divin, qui ne fait acception de personne... Cette clarification peut être utile pour distinguer dans quelle confusion on peut se trouver faute de connaissance et de réflexion sur les évolutions de mœurs. Mais le président de séance ne cherche pas spécialement à me voir ou m'entendre encore, et je renonce... sans le moindre mauvais sentiment envers lui.

Ma femme intervient aussi, approuvant ou appuyant qu'on peut quand même dans un tel débat et plus généralement dans notre pays apporter une parole de croyant. J'arrive à préciser que je distingue très nettement la spiritualité de la religion - qui pour moi peut puer - et qu'il ne faut pas que nous jetions le bébé avec l'eau (sale) du bain.
Ma femme cite à qui l'entend une de mes anciennes trouvailles qui plaît à quelques-uns et en défrise d'autres : "A l'origine de toutes nos maladies il y a une crise de foi." Et elle lance, je trouve un peu lourde dans son insistance, une interrogation immédiatement suivie de sa réponse :
- Est-ce que vous croyez au hasard ?...
"Le hasard, c'est la signature de Dieu quand Il veut rester incognito."
(Je lui reprocherai pendant le retour de n'avoir pas dit que c'était de Einstein, ce qui aurait (peut-être) donné plus de poids à cette parole).
Un échange s'amorça aussi dans mon dos où un homme me reprocha mes affirmations, comme si je savais ! Je lui ai répondu que c'est parce qu'ON PEUT SAVOIR, concernant la réalité de Dieu comme de toutes autres choses, et je l'invitai à chercher, à chercher par lui-même.
Plus en arrière voilà qu'on arrive au doute, au temps que manière intelligente bien développée par Descartes pour aborder le monde.
Quand je peux dire un mot, forçant un peu le passage, je dis qu'il serait bon de lire soi-même son Discours de la méthode où il précise à plusieurs reprises que Dieu doit être exclu de cette méthode ne faisant pas partie des réalités créées.
On me dit - Bien sûr, il avait peur des religieux - ce que je n'ai jamais envisagé - mais qui fait alors de lui un hypocrite, donc comment croire par ailleurs un hypocrite ?

Notre maître d’œuvre justifie encore l'homosexualité par la Grèce antique où c'était pratique courante, "à cause du culte du corps". Il oublie de dire que c'est parmi une faible minorité de la population, de la classe aisée, que cette pratique avait cours.
Et quand il dit encore que l'inceste aussi alors était pratiqué, l'auditoire manifeste que bien sûr cela n'est pas acceptable aujourd'hui parmi nous ! Il y a donc malgré tout des limites à nos pratiques sexuées : aujourd'hui l'inceste, la pédophilie, la prostitution et viol. Et demain ?...
On n'ira bien sûr pas jusqu'à se demander s'il y aurait une bonne frontière en la matière, restrictive peut-être mais utile et fiable car protectrice des individus crées que nous sommes, pour nous garder... libre justement, pour ne pas faire (peut-être trop souvent) une concurrence déloyale à l'amour. (Et là il faudrait entrer dans la question : Garder de quoi !? ce qui est, pour le même sujet, une autre rubrique - importante).
Bref, c'est devenu un vrai débat, une amorce, qui a fini sur une question sans réponse, quand une personne a dit quelque chose comme Mais comment faire pour qu'on puisse s'entendre sur les mêmes choses ?

SYNTHÈSE - la mienne bien sûr ! -
Le débat eut ce déséquilibre significatif que des personnes fuient quand ils entendent invoquer le mot ou nom de Dieu !
Pourquoi ? Voilà bien une des questions essentielles à se poser par qui désirerait un vraie culture... de soi, se demandant pourquoi il y a des choses comme ça qui pourraient presque nous faire péter les plombs ?...
Quand un moment je prononce le nom de Jésus, le maître de céans dit d'un ton goguenard : Qui c'est celui-là !? Pas moins ! On ne l'a pas laissé entrer dans la liste officielle des philosophes ! Aristippe et son école hédoniste des cyrénaïques est plus cool à connaître et à écouter.
Mais la philosophie ne rend pas forcément tolérant : en creusant un peu on découvre que Voltaire - chantre vénéré de la tolérance - était un hypocrite, jaloux des riches, méprisant envers les pauvres comme envers les religieux, antisémite... Et le fruit de son élaboration douteuse est toujours là, dès lors qu'on ose apporter dans l'échange quelques "impératifs kantiens" (vérités bibliques ou réflexions mûries) qui ne collent pas avec la doxa du moment, qui ne peuvent donc être que vues rétrogrades - puisque si près de cette notion de religion qu'au fond on exècre.
Par contre pour ma part, si étroit suis-je, tout en prenant position face à telle réalité ou pratique que je considère comme mal - parce que cause d'effets néfastes au plan de la personne ou d'une communauté -, je ne vais pas jeter la pierre aux personnes. Ce que les chantres ou défenseurs de la tolérance laïque n'ont pas autant de liberté de ne pas faire. Or pour moi séparer un comportement ou une parole qui nous confronte, de la personne elle-même, que je continue de respecter en tant que telle, me semble important - sujet qu'il pourrait être intéressant d'être vu et abordé, si la philosophe a une quelconque place dans la construction de l'être.

Ici encore on n'a donc fait que du surf sur une grosse vague, qui ne peut être dangereuse, voyons !, puisqu'elle est si ronde et belle au toucher ! Qui a aperçu que c'est un courant marin souterrain, dont la tête est partout et nulle part, qui pousse pour faire bouger ce genre de frontières ?! Pour se libérer d'un "tabou", sans savoir qui en fait met tant d'ardeurs dans l'invisible pour des brassages dont on sait, ou devrait savoir, qu'ils ont un but impérialiste et sont néfastes pour la paix sociale (d'où avancée "totalitarienne") et intérieure (d'où succès des confesseurs laïques, les psy). Et cela jusqu'à vouloir inculquer dans l'âme-éponge des petits-enfants que le rouge peut aussi être appelé bleu si on en a envie, ou même qu'on peut se faire couper le zizi sexuel pour y mettre un trou à la place si on veut essayer !? Bref un truc pas plus compliqué que de changer sa couleur de peau !
Et demain donc ?...

A la fin, un jeune sympa vient s'excuser de m'avoir pris malencontreusement à partie (ce que, dans le brouhaha, je n'avais pas particulièrement remarqué), disant que ce qu'il m'avait alors reproché, il l'avait fait de même envers moi. J'ai apprécié son honnêteté et on a pu avoir un petit échange intéressant - à mon avis.
L'autre jeune que mon intervention a peut-être aidé à s'exprimer, vient aussi nous voir, et on va échanger longuement à la suite, lui aussi ayant expérimenté la grâce souveraine de Dieu dans son existence, ce qu'il vit actuellement dans un environnement qui ne le comprend pas (encore). Il a bien fait la distinction entre spiritualité et système religieux institué en gardien mortifère de traditions ou même de vérités...
A la suite je réalise combien en fait les gens ont peur de savoir, sont liés dans ce conditionnement sociétal que j'ai en toute inconscience subi jusqu'à 30 ans. Ce qui fait de nous des moutons de Panurge... tout autant qu'on nous l'a fait reprocher à ceux qui allaient à la messe tous les dimanches !

Au même moment je lis une phrase intéressante dans le livre C'est le moment de dire ce que j'ai vu, de Philippe de Villiers : "Les gens ne cherchent pas à savoir ce qu'ils pensent vraiment. Ils répètent ce qu'on dit qu'ils pensent."
Einstein déjà avait écrit "Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité."
Otto Niebergall (homme politique allemand du XXe siècle) a aussi constaté : "Tous les hommes naissent en originaux, mais la plupart meurent en copie."

Heureusement, si des difficultés sans nombre arrivent à cause de nos méconnaissances et méfaits ou refus de voir (même les avertissements de notre propre conscience), et donc à cause de nos comportements correspondants (descente dans le corporel des vues et visées de l'âme), à l'inverse des pseudo-lumières qui font notre décadence, ceux qui ont l'amour de la vérité restent un bastion.
La vérité !? Un drôle de mot aujourd'hui !? Qui s'en soucie, depuis notamment que les philosophes - que j'appelle des philonouces - ont privilégié des pensées qu'ils ont crues propres, l'amitié de leur sagesse personnelle, au détriment de l'amitié et de la recherche des vérités en soi, de ce qui est intrinsèque, à la découverte desquelles le bonheur est attaché.
Einstein encore a dit "''Le souci de parvenir à la vérité doit primer sur toutes les autres considérations."
"Les faits ne cessent pas d'exister parce qu'on les ignore." Aldous Huxley (Le meilleur des mondes). Et certainement il vaut mieux rallier l'immuable - aux ouvertures infinies - qu'être pris dans les remous d'un Titanic qui coule.
Soyez béni-e.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : OSER TOUCHER LA LUMIERE !
  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
  • Contact

Recherche