TROUVER L'AMOUR
(en forme de tirade)
Quand il n'y a plus d'amour
Que les nuits et les jours
Se traînent et que manger
même n'a plus d'attrait.
Quand il n'y a plus d'amour
Que penser devient lourd
Que dormir devient remède
Que rien d'autre nous vient en aide.
Un simple regard pourrait peut-être encore
Rallummer la chaleur de l'âme comme du corps ;
Mais où sont les yeux qui chercheraent les miens
rivés dans des écrans ou au trottoir de leur chemin.
Il fait froid dans ce monde, la guerre y fait rage
Et enrage les passions comme détruit les paysages,
Mutile et fait couler le sang entre dix publicités
Et le long d'informations lâchées sans discontinuer.
Et sans ça le silence abasourdit, suit la complainte
Des malheureux qui paient et ne savent quelle plainte
Déposer comme victime ou comme mal-né,
Qui pourra me renseigner !?
Je me souviens, je me souviens c'est loin...
Je ne souviens avoir entendu parler d'un « Oint »,
On m'avait dit son nom : Jésus, venu pour nous aider
Se chargeant de nos fautes ce qu'ils appelaient « péchés ».
Qu'était ce discours qui me revient comme si c'était hier !?
Que je n'ai pas accepter, faisant le fort faisant le fier
Et me volà parterre... prêt peut-être à écouter
Mais que disait-il de ce Jésus, qu'il était ressuscité...
Qu'il pouvait m'éviter la mort , quelque chose comme ça,
Qu'il était venu pour les perdus... comme je suis là...
Oui de quel livre, ah oui la Bible, m'avait-il dit où sont écrites
Les paroles de la vraie vie... Alors sans pouvoir aller trop vite
J'ai rallumé l'ordinateur, mon forfait était toujours prélevé
Peut-être internet allait pouvoir me dire si j'étais passé à côté...
Et j'apprends que « pécher » c'est passer à côté, hors de la cible
Que Dieu a préparée pour un bonheur qu'il rend à tous accessible.
N'ai-je pas trop attendu !? Mon cœur s'anime et je prends peur,
Qu'à cette porte - si c'est une porte - j'arrive quand ce n'est plus l'heure...
Est-ce que Dieu existe ? Me voit-il, a-t-il un mot que je puisse entendre,
Qu'il dirait et que, comme une bouée, je pourrais prendre
Comme une bonne nouvelle qui donne au cœur un oxygène...
Je tape sur le clavier comme sur un rocher que s'ouvre une veine
Un filon, un espoir, je tape Jésus.... Me sort Jésus de Nazareth ;
Jésus-Christ ; Qui est Jésus ; je suis en route, rien ne m'arrête
Le temps est ailleurs et dans la nuit des mots me sautent aux yeux,
A l'âme, à la conscience, je lis et je relis, est-ce paroles de Dieu :
« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? 2 Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.
4 Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
6 Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. 7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche. 8 Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? 9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.
10 Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains. 11 A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
12 C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables. »*
Je marque la page le cœur marqué, touché, plein dans le 1000,
Comme à jamais, en plein dans mon péché, est-ce cela l’Évangile !
Je me vois sale et lavé aussi, je me vois, à travers des larmes maintenant
Qui coulent chaudes, abondantes, ô bienfaisance, Il a payé je le sens
Je le sais ! Quelle merveille, je vois Jésus en croix, son amour débordant
De ses souffrances, qu'il affronte d'un front percé mais d'airain, supportant
Tout avec une détermination ! Une détermination que je n'ai jamais eu
Pour faire le bien, pour résister au mal... ma honte, ma vie perdue,
Mes faillites, ma noirceur, mon égoïsme, mon orgueil, ma misère,
il les a pris, Il a tout pris, le mal de moi sur lui, frappé par son Père
Ensemble entendus pour accomplir la divine justice, pour payer le prix
Par son sang innocent et par la mort infâme... mais qui redonne vie.
Car il fallait passer par ce supplice pour engloutir le mal et Satan...
Ah, voilà qu'il existe bien ce Démon ! Un ange devenu vicieux, méchant,
Ennemi de Dieu et de notre genre, jaloux, haineux, sans limite dans le mal,
Capable de nous soumettre en nous rendant pire que le pire animal.
Et il n'est pas seul ce cruel ! J'apprends qu'i séduisit un tiers des anges
Les changeant en démons, en esprits maléfiques qui s'arrangent
Pour agir sans qu'on s'en donne, forts d'être rusés et invisibles
Pour que ce soit entre nous qu'on se batte, nous trompant toujours de cible.
Maintenant je vois ! Je réalise, je comprends. Que s'est-il donc passé
Que mes yeux soient ouverts, que mon âme soit tellement apaisée,
Que je me sente si léger, si bien, comme un pays en guerre est libéré !?
J'apprends alors ce que Dieu a fait : De lui je suis né !
L'amour est là ! L'amour, la paix – la vraie – intérieure, du cœur
Est là, la joie même qui fait rire et pleurer à la fois, d'un bonheur
Que je ne connaissais pas – qu'on ne connaît pas naturellement,
Il y faut le vrai Dieu, son amour et la foi notre âme rencontrant.
« Car Dieu a tant aimé le monde que nous formons
Qu'il a livré au mal son Fils unique, Jésus, en rançon,
Afin que n'importe qui d'entre nous qui croit en son sacrifice
Ne périsse pas et échappe à beaucoup de vices et de sévices
… Et de plus on reçoit, en soi, de par son Esprit venu des cieux
De pouvoir vivre éternellement en amour et en paix avec Dieu**,
Non seulement dans ce monde déchu et qui va disparaître
Mais surtout dans un autre univers où n'y aura que la joie d'être***.
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* Chapitre 53 du livre biblique du prophète d'Israël Yeshayahou - Esaïe.
** Evangile écrit par le disciple Jean, chapitre 3, versets 1-21.
*** Livre de l'Apocalypse, chapitres 21 et 22
C.T. 1er Novembre – Pour sortir de la mort.
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